jeudi 19 janvier 2012

LE TEMPS DE LA DEMERDE ….

Posté par lapecnaude le 5 janvier 2012




            En ces nouveaux temps où l’on voit se profiler à l’horizon de notre avenir la disette et les jours de « vaches maigres », il vaut mieux se préparer à apprendre ou réapprendre le « système démerde » que nous pratiquions allègrement dans ma jeunesse.



« La dèche », les fins de mois difficiles, de celles où il fallait soigneusement explorer tous les tiroirs de la maison afin de trouver de quoi acheter le paquet de Celtique du père, j’ai connu cela durant presque toute mon enfance, ambiance de fin de guerre, de « réfugiés » dans son propre pays …
Très tôt, vers mes 8, 10 ans j’ai compris qu’il me fallait faire quelque chose et j’ai exploité les possibilités de mon entourage, le commerce, activité intéressante et vivante m’a attirée, je me suis créé mes jobs et ma foi les clients sont venus preque par obligation. Cà ne rapportait pas gros, mais j’arrivais à me payer mon « Tarzan » chaque semaine (double page, illustration de Burroughs ?) et mettre « à compte » chez mes employeurs de quoi acheter le tissus nécessaire pour faire la « robe du dimanche » de l’année et des foi, une paire de chaussures avec. On ne me payait pas lourd, c’était normal.
Au départ, mon travail consistait à arroser les plantes grasses de la fleuriste d’en face, la Marie-Louise, puis lorsqu’il y avait de la presse, à monter les fleurs au fil de fer sur des clous pour les piquer sur les formes en paille pressée, ce qui donnait les « coussins fleuris » du 14 juillet et autres fêtes, les enterrements aussi. Pour aller plus vite dans les arrosages, tant pis si cela piquait, je mettais les cactus dans un panier à salade et hop 10 d’un coup, moins fatiguant quoi.
Plus tard, je suis passée à l’étalage extérieur, exposer les plantes, les soigner, les vendre. Gros rapport à la Toussaint, en ai-je vendu des chrysanthèmes à grosses tête et des cynéraires bleu intense. On s’étonnait de voir rester les cyclamens roses tendre, si fragiles que c’était une misère d’aller les faire geler sur les tombes. J’argumentais, je choisissais presque pour les clients (qu’est-ce que çà peut chipoter une mémé qui ne s’occupe de la tombe familiale qu’une fois par an !), puis je les accompagnais à la caisse. Vite fait, bien fait, là j’étais « au pourcentage », 5% s’il vous plait, plus tard j’ai réclamé plus.
Avant le cimetière, il y avait les enterrements. Faut dire qu’en ces années, j’ai vu beaucoup plus de personnes agées disparaître que de jeunes, il y avait eu la précèdente et il y avait l’Indochine, alors pas souvent de jeunes, moins de voitures peut-être. Pour moi, plus le client était socialement important, plus il était intéressant. Les sentiments … je n’en avais guère à force d’entendre  » ben, c’est un bon âge pour mourir », il m’était évident que quand on enterrait un ancien Maire ou un médecin retraité, la population émue l’accompagnait avec … des fleurs. J’y ai appris le cynisme en prenant les commande  » avec beaucoup de vert, surtout », le coussin étant compté au nombre de fleurs, le feuillage consistant en verdure arrachée au lierre des ruines du chateau ou aux cyprès du jardin ne comptait pas, mais les clients voulaient bien compatir, mais pas pour trop cher quand même !
Pour moi, je gagnais sur deux tableaux, à monter les fleurs et les feuillages au temps passé, et aussi, là c’était plus intéressant, en effectuant le portage des produits. Je m’arrangeais pour les amener une par une au fur et à mesure de leur création et là commençait un autre boulot. Fallait avoir la manière, se frotter les yeux avant d’arriver afin d’avoir un « air de circonstance » (les yeux rougis, c’est mieux), murmurer le nom du donateur même s’il y avait une carte, histoire de dire « je suis au courant, je participe … » et ne pas oublier le pourboire à chaque fois. Certains enterrements ont été de belles affaires pour moi.

   Ce qui m’embétait parfois, c’était dans le cas des femmes. Ma mère étant la couturière du pays, je les avais pratiquement toutes vues en petite tenue lors des essayages … J’étais bien compatissante, surtout quand on me disait « Tu l’as bien connue, viens lui dire au revoir … », là je la revoyait avec son corset armé de baleines et de jarretières à boutons et une combinaison en indémaillable -toujours rose saumon -- essayant de cacher les bourrelets qui tentaient de s’échapper de partout Je sentais presque cette odeur de sûri agrémenté d’un zeste de sueur et d’un halo d’Eau de Cologne … Le pire du pire, c’est quand un jour on m’a dit « elle t’aimait bien, tu sais, viens lui donner un dernier baiser … » Ils l’ont vraiment bien payé le bisou !
Puis il y a eu Madame Lambert, elle devait approcher les 90, 92 ans, elle était vieille, c’est rien de le dire, mais elle ne voulait pas vivre avec sa fille,  La Marigadigue. Chaque jour vers 13 heures je lui portais ses repas dans ces sortes de gamelles à étages en aluminium et chaque jour elle me donnait un sous, un de ces sous troués qui n’avaient plus cours depuis longtemps et Marigadigue me les échangeait contre des francs, au cours bien sûr. Cela faisait vraiment une trotte d’environ deux kilomètres aller-retour et je n’avais pas le temps de trainer pour être à l’heure au Collège. La dernière fois, c’était pendant les vacances, au mois d’août, en pleine chaleur, trois aller-retour parce que Marigadigue partait 3 jours chez son fils. Quand elle est revenue, j’ai repris la navette et suis restée devant la porte … elle habitait une petite maison entourée d’un jardin au bord de La Blaise. J’ai demandé aux voisins et l’un a senti comme une odeur de gaz, tout le monde s’est esbigné en vitesse et l’un d’eux a sauté sur son vélo pour prévenir les gendarmes … Madame Lambert avait oublié de fermer le gaz.
Pour moi, ce fut le pire des enterrements, non seulement je l’ai fait gratis, j’aimais bien Marigadigue, mais comme récompense celle-ci m’a demandé -insigne honneur- de porter la croix derrière le corbillard !!!  D’ordinaire c’était la charge d’un des enfants de choeur, mais j’ai supposé là une certaine malignité du curé qui avait, certes, quelques broutilles à me reprocher … Non seulement cet engin pesait autant qu’un âne mort, mais le chemin jusqu’au cimitière en passant par l’église était d’une longueur ! Qui plus est, tenant la croix à deux mains je n’avais pas la possibilité, comme l’ensemble des gens formant le cortège, de porter sous mes narines un mouchoir bien imbibé d’eau de senteur !! 
En dehors des mois les plus froids, chaque mercredi soir je préparais des bouquets de fleurs coupées que je chargeais sur un chariot-banc d’étalage pour aller « aux Halles » les vendre le lendemain martin, jeudi jour de marché. J’étais « au pourcentage » à 10%. C’est là que j’ai commencé à vraiment vendre et à apprendre les ficelles du métier de camelot.
J’ai eu d’autres resources, bien sûr, mais j’étais heureuse car j’étais libre et çà, çà n’avait pas de prix pour moi.

2 Réponses à “LE TEMPS DE LA DEMERDE ….”

  1. babelouest dit :
    Oh la Pecnaude, voilà un témoignage qui devrait plaire à Cui Cui ! Tu pourrais lui mettre le lien….
    Les enterrements… c’est le truc qui me rapportait des sous-sous, quand j’avais une petite dizaine d’années. Les amis et parents des défunts donnaient souvent aux « enfants de chœur » quelques piécettes. Je portais la croix, Jean-Pierre le goupillon, et hop ! c’était parti pour un kilomètre derrière le vieux cheval traînant le corbillard. Chance, la croix était en alu ! Car à la sortie du village, soudain cela se mettait à grimper. Et bien sûr, à chaque fois c’était une matinée de moins à l’école, une entente avec l’instituteur, un bon bougre.
  2. lapecnaude dit :
    Merci JC, je ne sais ce qu’en pense Cui-Cui, l’est un peu cafardeux à c’t'heure. Quand aux liens, je trouverai, çà c’est sûr, même s’ils ont changé pas mal de procèdures chez Unblog, à force d’essayer toutes les combinaisons, il y en aura bien une qui marchera.
    T’avais de la chance avec ton école, moi c’était plutôt le curé qui m’avait à l’oeil, tu parles aller aux Vèpres le dimanche après-midi, alors que j’avais la permission parentale d’aller au cinoche (des curés aussi, ils choisissaient les films) et que c’était aux mêmes heures, il ne m’y voyait pas souvent !

QU’Y A-T-IL AU FOND DU POT ? …

Posté par lapecnaude le 4 janvier 2012
QU'Y A-T-IL AU FOND DU POT ?
 
 
Bien sûr je suis restée longtemps sans écrire, lisant les blogs de droite comme de gauche, avec cette envie de les commenter, rageant de pas vouloir réfuter des arguments sans rimes ni raisons … mais le temps passe, les primaires aussi. Lasse d’une attente vaine d’avoir -enfin- des déclarations de candidature fermes et définitives, lasse de voir un pouvoir se déliter, s’oblitérer, lasse aussi de ne trouver que ce qui est normal de trouver au fond d’un pot, je préfère vous parler de tout et de rien, au gré du temps et mes humeurs.
 
Au boulot donc,
 

Une Réponse à “QU’Y A-T-IL AU FOND DU POT ? …”

babelouest dit :
Buvons un pot, buvons-en deux, à la santé de ces messieurs (euh, messieurs, buvez les premiers).
Autant aller à la chasse au Bitard (LST) dans les forêts prochaines, avec force jambons et victuailles, moult flacons et galante compagnie…..
 

LETTRE POUR REMI …

Posté par lapecnaude le 20 octobre 2011
ggne.jpg                         17 octobre 1961 …
Je devais être à Tlemcen, en poste au Méchouar. Nous avions pris connaissance de cette manifestation PACIFIQUE (mais organisée par le FLN de France, tu as omis de le préciser), par les services radio de l’ALAT, courts commentaires, censurés. Mais par ailleurs d’autres nouvelles me parvenaient venant de mon douar d’origine (les retours de métropole parlaient, eux) et par le murmures de la ville arabe nous signalant l’énormité du nombre de victimes.
Mais là n’est pas vraiment mon propos, je voudrais m’arrêter sur la séquence « témoignage de tes camarades de 4ACG ». Tout d’abord je dois remarquer le manque de diversité dans l’assemblée de jeunes gens qui posent et se posent des questions sur la vidéo …
Ensuite je voudrais mieux remettre les récits dans leur contexte. Ces appelés (les vieux de maintenant) de vingt ans qui venaient de passer deux mois de « classes » (apprentissage de la vie militaire) dans les casernes de métropole et d’Allemagne venaient de tous les milieux sociaux. On leur avait appris à marcher au pas, à connaître leurs armes, à tirer des fois juste, à RESPECTER la hiérarchie, c’est à dire on avait commencé à les conditionner, les formater, MAIS on ne leur avait pas dit ce qu’ils allaient faire. Rien d’autre que des phrases creuses, « vous représentez la France, vous allez défendre la Patrie contre l’ENNEMI … pas de défendre un sol que la France s’était approprié en 1830 (Louis-Philippe) avec ses habitants qui d’ailleurs comptaient déjà pour du beurre. A cette époque et par la suite on y envoya des colons, des exilés politiques qui expulsèrent les propriétaires arabes et occupèrent les meilleurs terres du pays : les colons. Leurs descendants devenus les Pieds-Noirs (il y a des boues qui collent aux pieds et à l’âme) ont continué à asservir les populations autochtones puisque c’était la tradition.
Alors, alors … nos appelés devenus des « pioupious » ou des « bleubites » ont été embarqués à Marseille dans les soutes des paquebots tels que l’EL MANSOUR » ou le « VILLE DE MARSEILLE », les coursives et les cabines occupées par les gradés en fonction de la hiérarchie et vogue la galère. 36 heures après ils ont descendus la passerelle menant au quai chargés de leur paquetage si lourd et ils sont arrivés dans un univers totalement inconnu, étonnant, avec une foultitude d’hommes bizarrement habillés et qui portaient une espèce de serviette enroulée autour de la tête, de formes-femmes totalement enveloppées de draps blancs, de gosses de tous âges qui viraient et tourneboulaient, offrant des à vendre des fruits, des cigarettes, le tout sous une chaleur étouffante, une musique criarde hurlant aux oreilles et avec des odeurs de crasse, de crottin d’âne et de fuel mélangées …
Estourbis, fatigués, ils enregistraient sans trop comprendre, mais enfin, ils étaient saufs (pour avoir voyagé sur un transport de troupes, je peux t’assurer que beaucoup avaient la trouille de l’eau et avec , en plus, ce foutu mal de mer …). Sur ce quai, retentissent les ordres (y avait un adjudant dans le coin), « colonne par trois, direction les G.M.C ». Ils montent, s’installent sur les bancs, calent leur fourbis et route … paysage changeant, parfois de la forêt de chênes verts, souvent du rocher, de la montagne où la route à de la peine à exister, nids de poule, virages sans fin, on longe la mer jusqu’au camp de triage, ils y resteront deux jours, dormant sur des lits picots à 30 par tente. Ils iront « à la visite » du « véto-médecin » qui leur regardera les dents et les paturons et les enverra à un Xème adjudant qui, assis derrière son bureau, registre ouvert devant lui demandera « livret ? …affecté au Xème bataillon ou compagnie, rompez ». Dehors, en colonne regagnez vos cantonnements, prenez vos paquetages et l’adjudant les répartira dans les différents transports pour qu’ils « rejoignent leur affectation ».
Cà en fait des kilomètres et l’appelé lui se demande toujours « mais il y a des chameaux ou pas ? » Plus tard, si cela l’intéresse toujours on lui apprendra qu’il n’y en a pas mais que parfois, il y a des dromadaires … par contre des bourricots, il en verra !
Le long de la route des ânes chargés d’énormes fardeaux cheminent avec, parfois, un homme juché par dessus, derrière trottine une femme sans âge avec sur son dos un fourbis presque aussi gros que celui de l’âne. …
Il transite par le PC (poste de commandement) du régiment, puis celui de l’escadron, à chaque fois le même rituel lui est imposé « livret ? … » on l’inscrit, note soigneusement son matricule, le fait monter dans un camion et , enfin, il arrive à destination, SON AFFECTATION. Parfois c’est un ramassis de bicoques, genre habitat local revisité, une construction « on a tout fait nous-mêmes » avec les matériaux du pays, ou une école désafectée, entourage de barbelés avec un mirador en parpaings surmonté d’un auvent, poste de guet à 360 degrés.
Le poste ? Un officier, souvent appelé sursitaire qui a fait l’école de Cherchell ou de Saumur, un adjudant quatre sergents des caporaux et des hommes de troupe. Ils seront 30, largués là, avec un ravitaillement par semaine, une liaison radio par jour (BRQ) et un territoire à surveiller, une population à compter, recompter, identifier, ils attendent, ils ont la trouille au ventre mais ne le montrent pas, on leur en a tant dit sur les atrocités des fells … Une chambrée avec des lits, deux ou trois chambres pour les gradés, un réfectoire pour la troupe, une salle à manger pour les chefs, un local radio qui fait aussi office de salle d’interrogatoire les jours où, une popote pour « la bouffe », où officie un « cuisiner » désigné d’office …. Dehors, bien rangés, les véhicules, AMX, Half-track, GMC, jeep, sous le soleil qui chauffe. Il a, bien sûr, été accueilli par la blague éculée de l’inversion des grades, un 2° classe avec le galon de sous-lieutenant etc … et çà les fait tous rigoler. On se distrait comme on peut. 
Les jours et les nuits passent, il apprendra à reconnaître les glapissements et les hurlements des chacals, tirera des rafales de son arme au hasard dans les barbelés en entendant les « sonnettes » (pièges de boites de conserve vides qui tintent quand on remue les fils), ira en patrouille la nuit à pied déguisé en rebelle avec une « kachabia » indigène et accompagné de « moghaznis » (engagés temporaires et occasionnels indigènes), rodera dans les mechtas (villages), fera des fouilles à la recherche de traces de passage des ennemis, de caches d’armes ou de ravitaillement. La routine quoi, un jour poussant l’autre, attendant avec impatience le ravito et le courrier qui lui apportera un moment de normalité, un court moment.
Il s’habitue à tout, considérer tout autochtone comme « à priori » sympathisant rebelle, il ne s’étonne plus des ordres « on va aller « coxer » un tel, il y va. Il voit l’interrogatoire, questions, questions et aussi les coups, les sévices, il y participera aussi, parce que TOUT LE MONDE le fait, il torturera. Si on lui en donne l’ordre, il ira avec les autres, conduira le prisonnier dans un lieu désert, l’enverra devant lui et l’abattra, pas de près, çà il ne pourra le faire, c’est dur de tuer quelqu’un qui vous regarde.
Pour apaiser sa conscience, il se dit que c’est la guerre et que « les autres en font bien pis », il ne comprend pas que c’est un engrenage sans fin. De temps à autre le médecin militaire et une équipe d’AFSS (auxilliaires temporaires de santé, genre de filles moches qui se donne à croire qu’elles sont utiles à l’humanité) vient visiter les malades des douars. Ces jours là toute une population d’hommes, de femmes, d’enfants se massent à la porte barbelée du poste, accroupis, ils attendent des heures. Mais que peuvent-ils faire à part distribuer des comprimés de « Rimifon » (contre la tuberculose endémique) et badigeonner les plaies d’impétigo au bleu de méthylène ? Un cataplasme sur une jambe de bois ! Mais en haut lieu on peut se vanter, on LEUR apporte des soins médicaux … Lui, il y a longtemps qu’il s’est habitué à l’odeur, celle de la crasse terreuse mélangée au suint des moutons et à la fumée des feux, du linge jamais lavé aussi, parce que de l’eau, s’il y en a, c’est à plusieurs kilomètres de là et il faut la transporter dans des outres, à dos d’ânes, de femmes, d’enfants, alors on ne lave pas.
Le soldat compte les jours, fête le  »Père Cent », cent jours avant « la quille » … et un jour reprend le camion, heureux et rentre chez lui, là-bas … Il ne dira pas TOUT ce qu’il a vu, TOUT ce qu’il a fait, certains, si, parce que c’est leur nature de sadique ou d’anormal, mais les autres… la majorité aura-t-elle honte d’avoir PARTICIPE ? Qu’auront-ils appris durant ces quelques mois ? Que l’homme est un loup pour l’homme ?
Tu vois Rémi, on a tous une histoire de jeunesse, et moi, j’ai mal à mon pays.


10 Réponses à “LETTRE POUR REMI …”

  1. lediazec dit :
    Elle est magnifique ta lettre Françoise. Exemplaire même. Plus longue à écrire qu’à lire. Voilà.
  2. babelouest dit :
    Ah oui, je vois très bien, cela rappelle quelques paroles de ceux, un peu plus âgés que moi, qui y sont allés dans mes connaissances, autrefois. Un de mes collègues, peintre, s’est retrouvé ainsi dans le désert, à la frontière tunisienne, avec son fusil sous la guérite de tôle, sursautant à des bruits bizarre souvent : des araignées énormes déambulaient sur le toit.
  3. b.mode dit :
    Très émouvant et fort bien écrit !
  4. Rémi Begouen dit :
    Chère Françoise – Je ne découvre cette « lettre à Rémi », si vraie, que ce matin, ayant omis d’aller voir Ruminances hier soir. Je suis content pour toi que mon article sur le 17 octobre 1961 t’ai indirectement donné l’occasion de l’écrire…
    Tu écris que j’ai omis de signaler que cette manifestation parisienne était organisée par le FLN. C’est exact. Mais dois-je rappeler qu’à l’époque il n’y avait plus que le seul FLN pour représenter la Résistance algérienne, après défaite du MNA (quelqu’en soient les cruelles péripéties)?. J’ai entendu parfois l’avis que De Gaulle aurait dû négocier avec le MNA et divers ‘nationalistes modérés’ et non avec le seul FLN : C’est exact, mais c’était possible en 1945, au lieu des sinistres répressions de Sétif, Guelma, etc (répressions qui ont entraîné la création du FLN). BIEN TROP TARD en 1961 !!
    Ton récit de la triste vie de l’appelé en Algérie est juste, émouvant, merci. Il est forcément partiel mais recoupe bien sûr ce que j’ai pu en connaître (voir « Le Piège ») et ce que j’ai lu, soit de mes camarades de 4acg, soit d’autres… ou d’historiens comme Benjamin Stora…
    Au fait, b.mode et lediazec, avez-vous proposé à lapecnaude de publier ce texte sur Ruminances ? A mon avis, il y aurait sa place, mais avec un autre titre (et donc quelques retouches) : c’est moins une lettre personnelle qu’un témoignage de notre Histoire – du genre de ce que rassemble aussi 4acg, mais qui mérite plus large audience…
  5. b.mode dit :
    Rémi, ce sont des choses qui ne se demandent pas. S’il est publié ici, c’est la volonté de son auteure et c’est très bien ainsi. Y’a pas que ruminances et heureusement !
  6. lapecnaude dit :
    Merci mes beaux Messieurs,
    Tu as raison Rémi, c’était en 45 qu’il aurait fallu négocier un nouveau statut avec les partis, d’autant qu’il y avait des élites et que les peuples sémites vivaient en bonne intelligence. Seulement il y avait ces descendants d’européens, ces gros colons, et ces investisseurs qui venaient d’Asie (où ils avaient déjà pressenti le vent de la défaite), eux n’ont pas voulu, eux ont déclenché les massacres et ont fait naître cette révolution …
    Bien sûr que mon récit est parcellaire, bien sûr que je n’ai pas voulu parler du « formatage » des appelés par les plus anciens, eux-même formatés par les vaincus d’indochine … comment on leur appris à dire et penser « crouillats, bicots, arbis … », à les considérer comme des « sous-hommes », les ravaler au rang de singe sur deux pattes. Cette transformation était pensée, organisée par des services spécialisés de l’armée et voulue par les lobbys du gouvernement. Vous raconter ce qu’il (l’appelé) disait de ses premiers contacts avec la population, voir avec ses yeux, c’est plus facile qu’on ne le croit, mais suivre la lente dégradation de son échelle de valeurs au fils des mois et le choc qu’il a ressenti quand il est rentré chez lui et qu’il a repris le chemin de son usine, de son bureau avec dans son subconscient ces images qu’il ne pourra jamais effacer, c’est ce que j’aurais voulu entendre. Certains n’ont pas pu et se sont suicidés. C’est porter LA FAUTE DES HOMMES en soi qui pèse lourd.
    Je savais qu’il existait des camps semblables à ceux des nazis dans ma région, puis j’ai lu l’enquète de Jean-Luc EINAUDI sur « LA FERME AMEZIANE ». J’ai connu et j’ai vu les « mattemorts » (sorte de silos à grains enterrés) où l’on enterrait les prisonniers avant, pendant les interrogatoires, il y en avait dans chaque PC. Que pensaient les appelés qui montaient la garde, qui participaient à ces actions de « haut niveau » ?
    On a perdu toute une génération, après avoir perdu celles de la guerre d’Indochine et maintenant on essaie de formater les prochaines en abaissant le niveau culturel, en cassant l’éducation nationale, en fabricant des « zombies ».
    Il faudrait décortiquer les cerveaux qui manigancent ces horreurs pour pouvoir les contrer, le devoir de mémoire, c’est bien, mais contrer le mal à la tête ce serait mieux.
    Je n’ai pas écrit sur Ruminances parce que l’actualité ne s’y prètait pas, et que je risquait de tomber comme une pierre sur verrière, si vous le voulez, je pourrai complèter l’article et vous en ferez ce que voudrez, bien sûr.
    Ce qui m’intéresserait, ce serait un récit véridique d’un des combattants de « l’autre coté », cela doit exister. Je n’en ai lu que des parcellaires, comme moi, ils n’arrivent pas à tout dire.
  7. b.mode dit :
    CQFD Françoise, tu as très bien compris l’aspect actu de ruminances. Puisses-tu être entendue !!! Et bises à toi !
  8. Chiron dit :
    Ca, c’est du vécu, et je peux en attester! Bon sang, je commençais à en avoir ras la couenne des récits de mecs qui se vantent d’avoir d’avoir fait des tas de choses à cette époque en Algérie…Des causeurs, des phraseurs, qui prennent leur pied à s’écouter, à s’ »écrire » ,et n’ont sans doute jamais vécu ne serait-ce que l’ombre d’un risque…Des planqués chez des gradés,cachés dérriére des embryons de diplôme!
    Voilà un vrai regard , celui d’une humaniste…
  9. lediazec dit :
    Voilà Françoise. quand je te lis, je me dis, voilà une frangine qui en a. Du coeur. Quand je te lis, je pense, j’en suis sûr, tu écris comme tu tambouilles, de la bonne, de la succulente, de la chaude et de l’incroyable cuisine humaine. Dommage que tu n’aies pas cru plus tôt à ta satanée écriture, au lieu d’encenser d’autres bien moins doués que toi !
    Bises ma biche !
  10. Floréale dit :
    De votre article, je retiens deux choses qui m’interpellent:
    - « A cette époque et par la suite on y envoya des colons, des exilés politiques qui expulsèrent les propriétaires arabes et occupèrent les meilleurs terres du pays »
    En Nouvelle Calédonie, des « exilés politiques », compagnons de Louise Michel ayant participé à la Comune de Paris, déportés, ne se comportèrent pas autrement qu’en colons, et Louise Michel en a témoigné dans ses écrits. Comme quoi il ne suffit pas d’être « insurgé », « de gauche », pour être humain.
    - « Les jours et les nuits passent, il apprendra à reconnaître les glapissements et les hurlements des chacals, tirera des rafales de son arme au hasard dans les barbelés en entendant les “sonnettes” (pièges de boites de conserve vides qui tintent quand on remue les fils) »
    Cela correspond très exactement à ce que disait mon oncle, le frère de ma mère, « appelé », qui avait passé 6 mois dans une caserne près d’Alger. Son père, mon grand-père, fut toute sa vie un militant syndical; mon oncle venait d’une famille qui était contre la guerre d’Algérie. Il disait que la peur et les erreurs dans le maniement d’armes et de munitions avaient fait plus de morts parmi les appelés que le FLN. Il n’avait aucune envie d’être là-bas, n’espérait qu’une chose: revenir le plus vite possible à Paris. C’était l’époque où De Gaulle avait fait son fameux appel sur les « généraux félons », que les types avaient entendu à la radio, et ils n’avaient pas bougé de la caserne. J’ai un peu l’impression que, durant ses 6 mois en Algérie, mon oncle avait vu plus d’ânes que de fellahgas…

MAIS JUSQU’OU IRONT-ILS ? MA BOUNE DAME !

Posté par lapecnaude le 2 février 2011
souschiens.jpg
Cela s’est fait tout doucement, tranquillement, la vie s’annonçait belle, plus de guerre, du travail pour presque tout le monde, des discours lénifiants, réconfortants, une élection par çi par là, juste de quoi alimenter les journaleux, quelques scandales aussi, alimentés provoqués par les mêmes écrivaillons qui n’arrivaient pas à se satisfaire de la mélasse dans laquelle ils nageaient.
Puis les banques se mirent à faire mumuse , toujours à rechercher les moyens de gagner plus d’argent. A ce jeu, elles en ont voulu plus encore, elles ont inventé, imaginé, vendu du vent, prêté de l’air, et tout s’est écroulé. Lamentable château de cartes biseautées.
La société aussi a joué, elle a sur-joué sur l’air du « c’est pas ma faute, c’est celle de l’autre ». Il fallait des coupables, des exutoires à la vindicte populaire. L’autre, bien entendu, est différent de couleur de peau, d’origine, d’ethnie, de religion … de religion surtout. Le diable était déjà tout trouvé, on l’avait colonisé, exploité, asservi, à l’occasion un peu occis aussi.
Tout recommence, les français ayant fait le tour de leurs turpitudes revenaient à leur point de départ : la croisade du catholicisme contre le peuple impie.
Ces franchouillards empâtés (ma maison, ma voiture, mon hyper-super marché pas loin, mon petit boulot pépère, mon bistrot préféré) se sentirent redevenir soudain vindicatifs, nationalistes, même, plus conquérants mais toujours colonialistes et n’ayant plus de colonies où exercer leurs défoulements, trouvèrent naturellement le moyen de recréer des colonies « intra-hexagonales » !
Mais oui, là, sous leurs yeux, les « cités », les « quartiers », là où végètent les « autres » !
Nous avions eu durant la dernière guerre des individus capables d’écrire des horreurs sur les juifs, l’ennemi de l’intérieur, enfin toute cette littérature de propagande débile, maintenant, sournoisement , le même genre de zigotos, mâles et femelles (elles ne sont pas en reste et certes plus venimeuses encore), reviennent grâce aux nouvelles technologies, la plupart sous des pseudonymes et pratiquent leur art sur internet ou twitter : la panacée de leurs refoulements.
Ils se disent « souchiens », je ne sais comment le comprendre, sous-chiens ou … ?, traitent les « autres » de sous-hommes, parfois avec un certain talent épistolaire, mais avec des arguments si pauvres. Voudraient-ils démontrer leur incapacité à vivre dans une société d’humains ?
Ils se sont montrés incapables par leur choix de vote d’empêcher le démantèlement industriel du pays, la destruction de tous les secteurs vitaux de la production de travail, de se lever pour faire cesser cette comédie de gouvernement, se satisfaisant des rognures qu’ont leur lançait pour les calmer (primes à la casse, crédits à taux réduits pour construire etc …). Vrai, ils avaient voté.

Ces blogosphéreux(ses) n’expriment que leur peur haineuse de ce qui n’est que leur reflet. Ils brandissent leurs mots, leurs injures parfois comme s’ils défendaient leur virilité (pour les femmes, leur féminisme forcené).
Que reprochent-ils aux « autres » ? De ne pas vouloir renier leur Dieu afin d’adorer le leur ? De devoir prier une fois par semaine dans la rue faute de lieu adéquat ? Ces bons souchiens vont-ils à la messe chaque dimanche matin pour critiquer ceux qui pratiquent leur foi ? S’ils pratiquaient, l’Église ne manquerait pas de vocations et les églises ne seraient pas si désertes ! Se souviennent-ils des processions qui se pratiquaient pour un oui ou pour un non, cohorte de gens qui suivaient un brancard sur lequel était juché une statue de saint en plâtre coloré le long des rues et des chemins ? Ces souchiens qui ne se rendent dans un lieu de culte que pour la bienséance, mariage, baptême, enterrements ? pour y paraître surtout, être vu, çà c’est important, la foi ….
Ces souschiens qui aiment le couscous, surtout quand ils reviennent de vacances au Maroc ou ailleurs et s’exclament : Ah ! le couscous, là-bas, c’est meilleur qu’au restaurant ici !!. Les mêmes qui se hâtent d’aller chez Tang, l’hyper-marché chinois du XIII° (c’est exotique et pas cher et on trouve de tout) remplir à ras-bord leur chariot de nourritures pour leur petit « bento » quotidien, et en profiter pour aller se tortorer la goule dans un petit restaurant « pas cher » mais où on mange si bien.
Mais, disent-ils, un chinois, c’est pas un arabe, un chinois n’a pas de religion … Oh si, il en a une de religion, il adore le Dieu Pognon, et ce sont les souchiens qui paient. Allez donc compter les boutiques chinoises à Barbés !
Non, le blogosphéreux se contente de sa maison à la campagne, d’un boulot pas trop emmerdant, mais bien, très bien payé à Paris. Même, parfois il ne réclame pas la reconnaissance de sa valeur, non en catimini, il se contente de soulager sa libido en écrivant en sous-main des bidules où il se défoule à longueur de pages en papier recyclé, littérature destinée à des lecteurs qu’il méprise les estimant bien moins intelligents que lui.
Arrogance que tout cela, hypocrisie que ces attitudes de culs-bénits dès que l’on grogne plus fort qu’eux.I Il est évident, et c’est fort heureux que tous ne sont pas ainsi, que d’autres paroles les contredisent, mais on se lasse à la fin d’avoir à connaître, même par inadvertance, cette lâche médiocrité, cette petitesse d’esprit si contraire à la foi qu’ils chantent.
Mais ce n’est que mon avis, et je cause, je cause …

9 Réponses à “MAIS JUSQU’OU IRONT-ILS ? MA BOUNE DAME !”

  1. Haber dit :
    thanks.. nice blog..
  2. Moto ancienne dit :
    Beau résumé de ce que nous traversons, on est d’ailleurs en plein dedans !
  3. la pecnaude dit :
    Bien des merci, mes beaux Messieurs, voyez-vous depuis cet article je n’ai plus eu envie d’écrire, lassée des commentaires de blogs aussi bêtes que méchants. Désabusée également de ces immondices lancés ainsi à la cantonade sur « ceux-ci ou ceux-là » … qu’ils soient bronzés ou noirs, maghrébins ou africains ou plus simplement français comme moi, comme eux.
    La politique s’intéresse bougrement à nous en ce moment, les médias délirent, les gouvernants cherchent à tout prix à se faire passer pour de douces colombes à nos yeux éblouis de tant de tendresse et de beauté intellectuelle et les blogueurs « débloguent » à qui mieux mieux …
    Foutaises que tout cela.
    Il est temps que je me remmette à « clavioter » comme le dit si bien un de nos prince des faux-culs …
    A bientôt !
  4. haber dit :
    thank you admin
  5. lapecnaude dit :
    @ HABER – j’aurais du ajouter dans ma présentation que j’étais nulle en langue anglaise … et que vu mon âge je ne me sens pas vraiment d’accord pour reprendre des études linguistiques. Si vous voulez commenter ou me poser des questions (aussi farfelues soient-elles) soyez aimables de les faire en Français – merci.
  6. Face dit :
    thanks.. baby
  7. Haber dit :
    teşekürler
  8. NeverMore dit :
    « Même, parfois il ne réclame pas la reconnaissance de sa valeur, non en catimini, il se contente de soulager sa libido en écrivant en sous-main des bidules où il se défoule à longueur de pages en papier recyclé, littérature destinée à des lecteurs qu’il méprise les estimant bien moins intelligents que lui. »
    CQFD
    L’enfer, c’est les autres (et inversement).

QU’Y A-T-IL AU FOND DU POT ? Petite chronique …..

Posté par lapecnaude le 3 janvier 2011
potdechambre.jpg


22 040 euros 


c’est le montant exact de la prime que percevront les « Recteurs d’Académie Méritants », c’est à dire qui auront réalisé les …
OBJECTIFS ASSIGNES
en clair qui seront parvenus à supprimer un MAXIMUM de postes, de classes voire d’établissements complets.
Jusqu’ici, la prime annuelle des 30 recteurs était de 19 000 euros pour chacun. Elle comportera désormais une part fixe de 15 200 euros, et  »une part variable » dont le montant variera jusqu’à 45 % de la part fixe, soit de 0 à 6 840 euros.
CASSER PLUS POUR GAGNER PLUS ! PLUS CYNIQUE, tu meurs …(et t’auras pas ta sucette !)

OUVRIR UNE ÉCOLE,

C’EST FERMER UNE PRISON

Victor HUGO

9 Réponses à “QU’Y A-T-IL AU FOND DU POT ? Petite chronique …..”

  1. Eddie Torial dit :
    « Fermer une prison, d’accord, mais il faut ouvrir un débit de boisson ! »
    E.T. pour Germain de Colandon
  2. Mouloud dit :
    Et les érecteurs y touchent gros ???? Arf arf arf !! Vais me faire engueuler wou’Allah !!!
    Mouloud
  3. babelouest dit :
    Mouloud, rrrrrr ! Petit sacripan ! Bonne année quand même !
  4. lapecnaude dit :
    Je ne bois que du thé …. mais ouvrir une « petite maison de thé avec gheishas » çà vous plairait sans doute ?
    Quand à Mouloud on éructe c’qu’on peut !
  5. baillergeau dit :
    Connais-tu la fiscalité de ces primes ?
    Tu pourrais avoir une seconde surprise !
    Encore plus grosse !
  6. lapecnaude dit :
    Non, dis le moi.
  7. corto74 dit :
    Et où peut-on trouver, écrits, les dits objectifs ?
  8. lapecnaude dit :
    Corto74 – je relaye la question. Elle vient de l’Académie de Lille. La réponse exacte t’en sera donnée dés réception.
  9. lapecnaude dit :
    @Corto74 – Paru sur journal gouvernemental « LE FIGARO » (La Voix de son Maïtre). Repris par tous les enseignants intéressés et diffusé.

TRADITIONS OBLIGENT …..

Posté par lapecnaude le 24 décembre 2010
prenol.jpg2011.gif                               
MES MEILLEURS SOUHAITS POUR 2011

11 Réponses à “TRADITIONS OBLIGENT …..”

1 2
  1. babelouest dit :
    Olléééééé ! !
    Cela vaut aussi bien pour une des figures que pour l’autre ;)
    Bonne, bonne année Françoise ! Y t’biserai su les deux jhottes la peurchaine feu qu’y nous verrans.
  2. Mouloud dit :
    Dis Lapecnaude c’est toi en dessin ????
    J’connais plein de gays qui vont virer leur cutie…
    Arf arf arf arf arf !!!!
    J’te souhaite (et tout http://lecaennaisdechaine.over-blog.com/ ) une bonne année 2011 avant la fin du monde, comme y dit l’un de mes deux papas (qui a fait ses provisions de whisky, tu vois de qui j’veux causer !!! )
    Mouloud
  3. lapecnaude dit :
    De quand j’étais jeune et jolie, oui, toi tu n’es pas le second à partir de la gauche des fois ?
  4. Erby Kezako dit :
    C’est toujours le moment !… Vivons l’instant ! Bonne année !
  5. Mouloud dit :
    @ Lapecnaude
    Nan j’suis l’premier à partir de la gauche ! Arf arf arf arf arf !!!!!!!
    t’avais pas osé mais t’y pensait hein, Lafriponne ??!!
    Mouloud
  6. lapecnaude dit :
    Je ne t’avais jamais imaginé passif … toi si virulent. T’as pas remarqué qu’ils ont tous les deux des cornes ? Faudrait que t’ailles rendre visite au Père Noël pour qu’il fasse ton éducation.
    Bises.
  7. Mouloud dit :
    A cause de qui tu sais je suis surtout  » passif hic ! »
    Et moi je lis de droite à gauche. Astuce arf arf !!
    Mouloud
  8. lapecnaude dit :
    Tu portes haut tes ramures
    L’alizé doucement dans tes membrures
    Agite, languissant, tes fanions
    Victorieux, le flot t’emporte, champion !
  9. babelouest dit :
    Le roi d’la reine….. Dans les dents, la soutane !
  10. Ai vu le dessin où ça se trémousse.
    Heureusement que nous ne sommes pas en été !!! (because… les mouches)
    Mais pourqoi je dis ça ?…
    JLdV
lapecnaude dit :
Cher Jack Lang de Vipeyre – pourquoi chercher des mouches plutôt que de chasser les araignées du plafond ?