jeudi 19 janvier 2012

MAHOMET, LES HADITHS … et la CHARIA

Posté par lapecnaude le 26 novembre 2010
chameliertouareg.jpg  Les paroles du Prophète sont des fleurs … que chacun cueille selon son bon plaisir …. 
Au VIII° siècle, soit 200 ans APRÈS la mort de Mahomet, un Imam rassembla un ensemble de « hadiths », ou paroles du Prophète. Ces paroles avaient suivi la tradition orale de l’époque et provenait de toutes part, les compagnons de Mahomet en avaient transmis à leur entourage qui les avaient répétées, Aïcha, son épouse en avait fait autant, et après tout ce temps l’Imam considéra qu’il était temps d’effectuer un travail de recollement et de classification selon les questions de jurisprudence posées à l’époque et traitées SELON SON AVIS PERSONNEL.
En fait, ces hadiths n’ont comme origine, non la parole même de Mahomet mais la transcription de faits ou de situations l’impliquant et transmis ainsi de génération en génération avec les ajouts et les déformations naturelles de ce mode de transmission, ils sont donc, pour la plupart suspects.
Un calife (Al Rachid) proposa de faire du recueil de cet imam une référence unique, enfin une base pour émettre des lois. L’imam refusa « cela n’est pas possible, dit-il, car les compagnons du Prophète se sont dispersés après sa mort et ont tous rapportés des hadiths, les gens de chaque ville qu’ils ont traversée en connaissent des différentes « . Il n’était pas sûr du tout que ces faits et paroles rapportés étaient parfaitement véridiques, donnant par là un exemple d’intégrité et de relativisme qui ne fut pas suivi.
Sa démarche fit cependant des émules, qui se formèrent en « écoles » ou « courants de pensées » qui reprirent son initiative et d’après les différents recueils réunis les transformèrent en un livre unique appelé  » LA CHARIA »  (la Voie), ils codifièrent ainsi les récits et les interprétèrent chacun à leur façon. Selon chaque Calife, l’interprétation guidée le plus souvent par des INTÉRÊTS POLITIQUES, négligea certains textes et en privilégia d’autres. De ce fait, il existe autant de Charia que de mouvements et de pays.
Le schéma directeur de chacune de ces charias détermine pour chaque fidèle ce qui est obligatoire (le respect des piliers de l’Islam), ce qui est recommandé (le mariage), ce qui est indifférent, ce qui est blâmable mais non interdit (le célibat ou le divorce) et ce qui est interdit (le meurtre, le vol …) et les tabous alimentaires.
Les hadiths n’ont pas de force de parole divine directe et ne sauraient remplacer « le texte qui se suffit parfaitement » (le Coran) et faire état d’éléments (par exemple de sanctions) qui n’existent pas « ce serait privilégier la parole d’homme, si sage fut-il, à celle de Dieu ».

Au fil des ans et des siècle, les charias se sont transformées en « Code de Justice et Code civil » différentes selon les pays et les orientations religieuses des dirigeants politiques. Elles ont néanmoins une structure commune :
Les cinq piliers de l’Islam :
- l’attestation de l’unicité d’Allah (Dieu)
- la prière (Salat)
- l’aumône et la charité (zakat)
- le jeûne (sawn et ramadan)
- le pèlerinage à la Mecque (hadj) si c’est possible.

Al Mu’amalat qui concerne les interactions humaines, relatives aux :
- aux transactions financières
- aux dotations
- aux règles d’héritage
- au mariage, au divorce, à la garde des enfants
- à la nourriture et à la boisson (dont la chasse et les règles d’abattage des animaux)
- à la guerre et à la paix
- aux infractions pénales

Là, j’aimerais bien que mon amie Nour vienne à mon secours si elle en a le temps … Et puisque nous entendons encore parler du port du voile en tant que signe d’appartenance à une religion. Dois-je redire que nous vivons dans un état laïque et qu’il est vain de demander à des musulmanes d’enlever leur voile si on ne demande pas aux prêtres catholique d’enlever leur soutane et à nos soeurs catholiques d’enlever le leur que ce soit dans les établissements publics ou dans les établissements privés SUBVENTIONNES par l’État.
Faire une différence dans les textes de loi est une ségrégation inacceptable.
Je ne demande pas aux prêtres « intégristes », ni aux autres d’enlever leurs chasubles lorsqu’ils exercent leur culte, mais je dois rappeler qu’au temps de Jésus, il n’existait pas de couverts et que le repas se faisait en commun assis autour d’un plat commun et qu’il est vain d’implorer le Seigneur en tournant le dos à ses ouailles, ce qu’il n’aurait jamais fait.
D’autre part, je n’ai jamais vu de représentation de femmes de son époque SANS qu’elle n’aie un voile sur la tête.

6 Réponses à “MAHOMET, LES HADITHS … et la CHARIA”

  1. Enfer et damnation !!!!
    Non mais Lapecnaude ça va pas la tête !!!! Demander aux curés et aux bonnes soeurs d’enlever leur soutane !? Ignoreriez-vous donc qu’ils (elles) ne portent rien en dessous ! Vous ne voudriez tout de même pas transformer notre Sainte Eglise Catholique Alcoolique Apostolique Syphilitique en vulgaire (pipe)peep(chaude)show !?
    Vade retros brebis égarée !!!!
    Germain de Colandon
  2. lapecnaude dit :
    Je n’ai pas gardé de moutons avec n’importe qui moi ! Le dernier curé que j’ai rencontré portait une soutane avec dans la poche droite un 9mm et dans la gauche une grenade DF … voyant cela je ne lui ai pas demandé l’hostie, ni s’il portait autre chose !!!! (j’aurais peut-être été déçue).
  3. babelouest dit :
    En somme les rituels musulmans sont pour une part importante comme un supermarché, où chaque imam choisit les fruits qui lui plaisent. Il y a une certaine analogie avec le protestantisme, et les nombreuses sectes qui y fleurissent.
  4. Mouloud dit :
    Hé La pecnaude !! T’es sûre que c’était un 9 mm dans son falzar ?? Et y’avait qu’une grenade ? En principe elles sont deux !! Arf ! Arf ! Arf !
    Mouloud
  5. lapecnaude dit :
    Facile Mouloud, c’était quand même un curé en soutane, et puis il était bien plus grand que moi … en tous les cas si cela marche par deux et les poches gonflées étant sur les côtés … l’aurait été bien mal foutu le pauvre homme. Remarques qu’il devait être moins gèné pour courir ! et ne vas me remettre le coup de l’histoire « dans les dents la…. » je la connais.
  6. baillergeau dit :
    Aujourd’hui, les difficultés entre les deux religions naissent de deux écarts que personne ne peut combler.
    1)L’interprétation et l’exégèse, soumises à la méthode historico-critique, ont transformé le christianisme. Ce travail reste toujours à faire pour l’islam, auquel il oppose la sacralisation du Coran.
    2)La distinction structurante entre le sacré et le profane et finalement entre le public et le privé a fait que la communauté chrétienne est partagée entre la sphère cléricale et la sphère laïque. Les musulmans n’envisagent qu’une seule et même «oumma» – un espace indivisible et égalitaire, sans prêtre, ni moine, ni magistère.

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